
Description de la conférence
Conférence à 18h30 (durée : 1h30) précédée ou suivie du film (contactez votre cinéma pour connaître l’heure exacte de la projection).
Avant d’être une avant-garde artistique, une fabrique de chefs-d’œuvre, le surréalisme s’est voulu expérience, une voie d’accès à une « autre vie », une invitation à passer de l’autre coté du miroir de la réalité, à plonger dans une nuit qui, traversée d’éclairs, se transforme en plein jour, brouille les frontières du rêve et de la réalité. – Centre Pompidou.
A l’occasion du centenaire du surréalisme, la grande institution parisienne invite les visiteurs dans un labyrinthe surréaliste, une exposition sous forme de plongée dans l’exceptionnelle effervescence du mouvement surréaliste, né en 1924 avec la publication du Manifeste fondateur d’André Breton. Salvador Dalí, René Magritte, Giorgio de Chirico, Max Ernst, Joan Miró sont les chefs de file de cette avant-garde.
Diplômée de l’Ecole du Louvre, de l’Université Aix-Marseille et de la Sorbonne, Marie Sarré a rejoint le Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, en 2010. Elle a notamment était commissaire des expositions Le surréalisme en 1929 (Pisa ; Budapest ; St Petersburg Floride, 2018-2019), Yves Saint-Laurent au Centre Pompidou (Centre Pompidou, 2021), « Une peinture de l’essentiel » : surréalisme et calligraphie (Westbund Museum, Shanghai, 2023) et de l’exposition du centenaire Surréalisme. Le surréalisme d’abord et toujours, actuellement présentée au Centre Pompidou jusqu’au 13 janvier 2025.
Présentation du film
Daaaaaalí !
De Quentin Dupieux. 2023. France. 1h18. Format : DCP. Copie : Diaphana. Avec Anaïs Demoustier, Gilles Lellouche, Edouard Baer …
Une pharmacienne reconvertie en journaliste tente de réaliser un documentaire sur Dalí. Au cours des différents entretiens organisés, se succèdent une galerie de portraits de l’artiste.
En s’emparant pour la première fois d’une figure célèbre, Quentin Dupieux concocte à nouveau la recette désormais bien connue de son cinéma, un casting détonnant au service d’un film concept, drôle et déconstruit. Il pousse cette fois-ci tous ces curseurs au maximum et dans une outrance assumée, parvient à saisir une certaine vérité de Salvador Dali dans ce portrait-hommage. – Bande à part