Description de la conférence
18h30 : Projection en avant-première du film Ma frère directement suivie d’une rencontre avec les réalisatrices Lise Akoka et Romane Guéret.
Après le Grand Prix Un Certain Regard remporté en 2022 pour leur premier long-métrage Les Pires, les réalisatrices Romane Guéret et Lise Akoka ont dévoilé cette année à Cannes leur dernier film, Ma frère. Ces deux jeunes réalisatrices se sont rencontrées sur un casting sauvage qu’elles dirigeaient toutes les deux. Ce casting, ayant pour but de découvrir de nouveaux talents dans la banlieue de Valenciennes, sera la genèse de leur court-métrage Chasse Royal (2016), lui aussi récompensé sur la Croisette. Les Pires gardait le même dispositif de casting et révélait Mallory Wanecque (L’Amour ouf, Rapaces). Le cinéma de Lise Akoka et Romane Guéret semble se rapprocher du documentaire alors qu’il n’est que purement fictionnel, preuve de leur capacité à capter le réel qui les entoure. Leur nouveau film est une suite libre de leur série Tu préfères (2020) diffusée sur Arte et ayant rassemblé pas moins de dix millions de téléspectateurs. Ma frère, c’est un réjouissant film de colonie de vacances, un été de transition pour deux copines d’enfance, Shaï et Djeneba, passant de l’adolescence à l’âge adulte.
Présentation du film
Ma frère – En avant-première (sortie 7 janvier 2026)
De Lise Akoka et Romane Guéret · France · 2026 · 1h52 · Copie : StudioCanal
Avec Shirel Nataf, Fanta Kebe, Amel Bent…
Shaï et Djeneba sont amies depuis l’enfance. Elles sont animatrices dans une colonie de vacances et accompagnent dans la Drôme une bande d’enfants qui comme elles ont grandi entre les tours de la Place des Fêtes à Paris. À l’aube de l’âge adulte, elles devront faire des choix pour dessiner leur avenir et réinventer leur amitié.
« Le film fait l’effet d’un pur shot de joie et de philosophie sur le vif : la colonie encapsule tous les vertiges existentiels des enfants comme des pas-encoreadultes. Premières amours, racisme, peur de la fatalité sociale, accidents familiaux, identité de genre, solidarité, amitié, mémoire, vertige de la mort, découverte des corps… On a l’impression que la France dans tous ses doutes défile sous nos yeux, le coeur battant, joyeux mais pas sans gravité, le temps d’un été de tous les possibles. » – L’Humanité
