Description de la conférence
18h30 : Projection en avant-première du film La Petite Dernière directement suivie d’une rencontre avec la réalisatrice Hafsia Herzi et la comédienne Nadia Melliti.
Après Tu mérites un amour (2019) et Bonne mère (2021), Hafsia Herzi, l’actrice césarisée, revient avec un troisième long métrage en tant que réalisatrice, qui a ému toute la croisette à Cannes cette année. Adapté de l’autofiction de Fatima Daas, La Petite Dernière explore avec délicatesse la difficulté d’être soi, tout à la fois : lesbienne, musulmane pratiquante et issue d’une banlieue populaire. Fidèle à son goût pour les scènes du quotidien, comme ces madeleines au Nutella à l’heure des devoirs ou les engueulades entre soeurs. Elle filme avec sensualité les scènes d’amour naissant, préférant « un beau baiser à une scène de sexe déjà vue partout ».
Et surtout, elle révèle au cinéma un visage inédit, celui de Nadia Melliti, magnétique, vibrante, capable de tout incarner : la prière, la rage, le désir. Cette tornade d’émotions lui vaut le prix d’interprétation féminine à Cannes.
Crédits photo : Hafsia Herzi (Chloé Carbonel) / Nadia Melliti (Lucas Sellier)
Présentation du film
La Petite Dernière – En avant-première (sortie 22 octobre 2025)
De Hafsia Herzi · France, Allemagne 2025 · 1h46 · Copie : Ad Vitam
Avec Nadia Melliti, Ji-Min Park, Louis Memmi…
Fatima, 17 ans, est la petite dernière. Elle vit en banlieue avec ses soeurs, dans une famille joyeuse et aimante. Bonne élève, elle intègre une fac de philosophie à Paris et découvre un tout nouveau monde. Alors que débute sa vie de jeune femme, elle s’émancipe de sa famille et ses traditions. Fatima se met alors à questionner son identité. Comment concilier sa foi avec ses désirs naissants ?
« Dire sans discourir, laisser vivre les scènes, leur donner à la fois du sens et du coeur : Hafsia Herzi réussit cette alchimie. […] Celle qui renverse tout sur son passage, ouragan débutant, présence butée et magnétique, s’appelle Nadia Melliti. […] Elle donne un visage inédit, et inoubliable, à cette superbe éducation sentimentale. » – Télérama
